Opération N°01 : adaptation de son chez-soi

Une célibataire active d’une cinquantaine d’années vit depuis 25 ans à Arcueil, dans une maison dont elle est propriétaire. Située dans un lotissement des années 1920, le bâtiment d’un étage présente des combles aménagés et un sous-sol. Ses enfants ont quitté le foyer et sa retraite ne suffira pas à couvrir ses besoins. Elle souhaite conserver sa maison, mais ne veut pas y vivre seule.

Le projet consiste à créer une extension en R+2, accueillant deux chambres d’étudiant, à louer, aux étages. Cette extension est traitée comme une construction indépendante afin de respecter les gabarits étroits et verticaux des maisons de la rue. Son socle en béton sablé rappelle les socles en meulière des habitations voisines.

La maison existante est entièrement rénovée. Ses étages sont réservés à la propriétaire. Le premier étage accueille un salon privé, une chambre d’ami avec point d’eau et WC.

Une surélévation permet d’augmenter l’habitabilité des combles et d’offrir à la propriétaire une chambre généreuse avec salle de bains. Paré de briques, ce couronnement réinterprète les frises des maisons arcueillaises.

Le rez-de-chaussée est commun. Il comprend un salon et une cuisine divisible, au besoin, en une cuisine dinatoire avec accès sur le jardin (pour la propriétaire lorsqu’elle reçoit ses amis) et une kitchenette en liaison avec le salon (pour les étudiants). Au rez-de-chaussée de l’extension, on trouve un espace hybride, entre intérieur et extérieur, traversant entre la courette au sud et le jardin au nord, et abritant l’entrée, la cage d’escalier commune (PMR), et une partie extérieure polyvalente. Le pignon de la maison existante est ouvert afin de créer une interaction entre l’espace hybride et l’intérieur.